Guide d’installation d’une VMC
Vous souhaitez installer votre VMC vous-mêmes dans votre nouvelle maison où celle que vous avez ne fonctionne plus ? Ce guide pratique est conçu pour faciliter votre tâche, depuis le choix du matériel jusqu’à la réalisation des tests finaux. Nous espérons ainsi contribuer à rendre votre travail plus efficace et plus sûr.
Le choix de sa VMC
Le type de ventilation
La première étape dans l’installation d’une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est le choix du modèle approprié. Cette sélection se basera sur les besoins particuliers de votre habitation ainsi que vos attentes en matière de qualité d’air. Trois sortes sont proposées sur le marché :
- La VMC simple flux : Celle-ci assure un renouvellement constant de l’air via une unique direction, soit l’extraction. Il s’agit d’un système facile à comprendre et moins onéreux.
- La VMC double flux : Plus complexe, elle réchauffe ou refroidit l’air entrant grâce à la chaleur ou la fraîcheur présentes dans l’air expulsé, ce qui permet des économies d’énergie substantielles.
- la VMC hygro-réglable : De plus en plus installé dans les maisons, il en existe deux modèles. Celle avec une sonde d’humidité dans le groupe moteur pour aspirer plus fort si besoin ou l’autre avec les bouches d’aspiration qui gère l’ouverture ou la fermeture d’un clapet en fonction du taux d’humidité.
La sélection de la puissance adaptée
Ayant choisi le modèle adéquat pour votre installation VMC, considérer sa puissance d’aspiration est importante. Cette dernière doit être suffisante pour garantir une ventilation efficace au sein de la maison sans entraîner une consommation énergétique excessive. Nous conseillons généralement une capacité minimale de 30 m³/h pièce présente régulièrement dans l’habitation. Pour évaluer cette capacité, vous pouvez prendre en compte :
- L’espace total nécessitant ventilation
- L’étanchéité du bâtiment
- Sa localisation géographique (humidité environnante)
- Vos besoins particuliers en matière de qualité d’air.
Ces éléments vous aideront à déterminer la puissance idéale pour votre VMC, assurant ainsi une ventilation performante et économiquement viable.
L’achat des matériaux nécessaires
Une fois votre choix de VMC effectué, le prochain pas consiste à réunir tous les matériaux nécessaires pour son installation. Parmi ces derniers, un kit de montage complet est indispensable, incluant la VMC en question, tous les tubes ou gaines requises, les bouches d’extraction et colliers.
N’omettez pas non plus les accessoires comme le ruban adhésif aluminium pour garantir l’étanchéité des conduits ou encore les chevilles et vis adaptées au type de support rencontré (placo, bois…). Il est recommandé d’avoir à portée de main un multimètre ou un VAT (vérificateur d’absence de tension) pour contrôler la tension électrique lors du raccordement.
Assurez-vous d’être équipé des protections individuelles : gants isolants en latex pour manipuler sans risque les fils électriques et lunettes de protection contre toutes poussières susceptibles de se dégager lors du perçage. N’hésitez pas à faire appel à un expert si nécessaire. Une préparation minutieuse facilite grandement le processus d’installation.
L’organisation de l’espace de travail
Établissement d’un plan précis
Avant toute chose, réaliser un plan détaillé de votre espace de travail. De cette façon, vous obtiendrez une vue nette des lieux appropriés pour la VMC et les conduits correspondants. C’est une phase essentielle qui aidera à prévenir toute erreur pendant le processus d’installation. Ce schéma doit considérer tous les éléments importants : espaces libres, zones nécessitant ventilation, tracé des conduits.
La préparation adéquate du matériel
Suit alors l’étape de la mise en place des outils. Veillez à avoir tout l’équipement requis à proximité pour éviter tout retard superflu lors de l’installation. Ces outils comprennent principalement : une perceuse avec divers forets (pour forer les trous destinés à la fixation), des tournevis (pour visser et dévisser), un niveau à bulle (pour contrôler l’horizontalité et la verticalité) sans oublier un mètre ruban pour calculer vos distances avec précision. Il est aussi recommandé de disposer de gants protecteurs pour garantir votre sécurité durant l’intervention.
La mise en place des gaines
Avez-vous vérifié que votre espace de travail est prêt et vos matériaux à portée de main ? Passons maintenant à l’installation des conduits ou gaines. Cette phase est obligatoire dans le montage d’une VMC, car ces derniers vont transporter l’air humide vers l’extérieur et favoriser la circulation de l’air frais en intérieur. Il est vivement recommandé d’opter pour des conduits souples isolés afin de minimiser les déperditions thermiques.
Initiez le processus en déployant les gaines depuis la VMC jusqu’à chaque point d’extraction, généralement situés dans la cuisine, salle de bain et toilettes. Marquez chaque conduit pour faciliter leur identification lors du branchement à la VMC. Choisissez un parcours aussi direct que possible avec un minimum de coudes pour prévenir une consommation énergétique excessive causée une baisse de pression. Une fois cette tâche accomplie, assurez-vous bien d’attacher fermement ces canalisations avec des colliers adéquats pour prévenir tout risque ultérieur.
La fixation du bloc moteur
Après avoir mis en place les gaines, nous passons à l’étape de la fixation du bloc moteur. Pour commencer, identifier une position idéale pour le bloc moteur. Cette phase assure un fonctionnement efficace et une durée de vie prolongée du système VMC.
- Déterminez un point central parmi les différentes pièces que couvre votre VMC.
- Privilégiez un endroit facilement accessible afin de simplifier l’entretien futur.
- Vérifiez qu’il n’y a pas d’obstacles susceptibles d’entraver le flux d’air.
- N’Omettez pas de prendre en compte la proximité avec des sources électriques.
Vérification de l’alignement
Une fois que vous avez déterminé la meilleure position possible pour votre bloc moteur, contrôler son niveau. Cela évitera toute complication potentielle liée au bruit ou aux vibrations excessives pendant le fonctionnement. Procédez à un ancrage robuste du bloc moteur dans sa position finale. Utilisez des attaches fortes adaptées au type de matériau sur lequel vous installez votre unité (béton, bois…). Il doit être suffisamment serré pour éviter toute vibration imprévue, mais sans excès afin de ne pas endommager l’appareil.
Le raccordement électrique de la VMC
Après la fixation du bloc moteur, l’étape suivante est le branchement électrique de votre VMC. Il est impératif d’adhérer strictement aux réglementations en cours pour éliminer tout danger d’électrocution ou de feu. Nous vous suggérons d’interrompre l’alimentation au niveau du tableau électrique pour effectuer cette opération en toute sécurité.
Le branchement de la VMC doit être effectué avec un câble électrique approprié à sa puissance et à sa classe d’isolation. Typiquement, un câble RO2V 3G1.5 est employé pour ce genre d’installation. Il faut ensuite procéder à la connexion des fils aux bornes adéquates sur le bloc moteur : phase (fil rouge ou marron), neutre (fil bleu) et terre (fil vert/jaune).
Veillez à ce que tous vos branchements soient bien serrés et isolés lorsque vous rétablissez l’alimentation électrique. Une fois cette étape accomplie, votre VMC est apte à fonctionner correctement et sans risque pour l’utilisateur final.
Les tests et vérifications finales
Vérification des raccordements
Une fois le raccordement électrique de la VMC effectué, nous vous suggérons fortement de contrôler tous les branchements avant la mise en service de l’appareil. Cette étape ne doit pas être négligée, car elle peut prévenir d’éventuels problèmes futurs ou même des risques pour votre sécurité. Veillez à ce que toutes les connexions soient correctement ajustées et que les fils soient adéquatement positionnés dans chaque borne correspondante. Les câbles doivent être fixés avec précision pour éviter toute vibration susceptible d’entraîner un desserrage des connexions.
Test des bouches d’extraction
L’essai du fonctionnement des bouches d’extraction est une autre phase qui permet de garantir le bon fonctionnement de votre VMC. Pour cela, activez la commande manuelle ou automatique selon le modèle installé puis laissez-le tourner pendant quelques minutes. Examinez minutieusement chaque bouche : une aspiration régulière et constante doit se produire, signifiant ainsi l’extraction efficace de l’air le système. Si vous détectez une anomalie telle qu’une aspiration insuffisante ou un bruit inhabituel, cela signale généralement un problème dans l’installation qui nécessite une correction immédiate.
Contrôle final et mise en service
Suite aux vérifications initiales, procédez au contrôle ultime avant la mise en service officielle de votre VMC. Cette dernière étape consiste à réviser la totalité de votre installation afin de confirmer sa conformité aux normes en vigueur. Assurez-vous que le caisson de la VMC est fermement fixé, que les conduits sont correctement connectés et isolés et qu’il n’existe pas de fuite d’air. Le câblage électrique doit respecter les normes NF C 15-100. Une fois ces contrôles réalisés, vous pouvez mettre votre VMC en service pour bénéficier d’un air intérieur plus pur dans votre logement.