Apple : la « Magic Mouse » mérite-t-elle vraiment son nom ?
Il y a maintenant plus de deux semaines que j’ai eu le plaisir de recevoir la toute première souris « officielle » d’Apple. Pour les fervents de Mac qui n’ont pas suivi les nouveautés à ce sujet (ou qui n’ont pas lu l’article précédent), il faut savoir que la Magic Mouse est la toute première souris « multi-touch » d’Apple (et du monde !), équipée de capteurs sensibles couvrant l’ensemble de sa surface, à l’instar des écrans tactiles des smartphones comme l’iPhone.
Présentée simultanément avec le lancement officiel de Windows 7, la Magic Mouse semble, selon certains, avoir volé la vedette au produit de Microsoft.
Les spécificités
- Apple met toujours un point d’honneur sur l’esthétique dans ses produits, et la Magic Mouse ne déroge pas à la règle ! Son design minimaliste et sa silhouette incurvée m’ont séduit dès le premier regard.
- Elle se présente sous une forme allongée, très plate, avec une surface concave, tout en demeurant légère (131 g) et très agréable au contact.
- Lors de la première prise en main, elle semble un peu étrange à manier (manque d’habitude), mais à l’usage, elle s’adapte parfaitement aux doigts plutôt qu’à la paume, et on apprécie sa surface lisse qui favorise le glissement des doigts.
- Dotée de la connectivité Bluetooth, la Magic Mouse permet une grande liberté de mouvement. Après deux semaines d’utilisation, sa réactivité est excellente.
- Avec l’absence de boutons visibles, la Magic Mouse intrigue : on interagit avec sa surface arrondie en cliquant, et les bords servent de boutons gauche et droit, en fonction des réglages choisis.
- Ce qui marque vraiment les esprits est son mode de défilement (scrolling en anglais). En effet, il suffit de joindre l’index et le majeur et de les balader sur la surface de la souris pour naviguer dans les onglets de Safari ou Firefox.
- En mode aperçu, les différents éléments se succèdent facilement, et grâce à Cover Flow, on peut passer d’un dossier ouvert à un autre sans effort.
- Ce mode de fonctionnement représente une véritable avancée qui fait gagner du temps ! Bien que le geste puisse sembler peu naturel au départ, il devient vite anodin et même divertissant !
- Pour le défilement vertical, un geste élégant suffit : glissez votre index ou votre majeur sur la surface de la Magic Mouse pour faire défiler une page de haut en bas.
- Pour faire défilement dans les fenêtres, un mouvement rotatif à 360° est accessible, pratique pour les photos dans Aperçu ou tout outil de traitement d’image.
- Quant au zoom, il se réalise grâce à un simple glissement du doigt en combinaison avec la touche Ctrl.
- La conception de la Magic Mouse, à la fois ambidextre, ravira autant les droitiers que les gauchers en raison de sa forme et de l’absence de boutons traditionnels.
- Un bémol majeur serait l’impossibilité de simplement tapoter pour cliquer. Il est nécessaire de soulever le doigt et de presser la coque pour créer un clic.
- Cela réduit quelque peu l’idée de multi-touch.
- Malgré tout, le nombre limité d’actions configurables sur la Magic Mouse n’est pas à son avantage, surtout comparée à des souris offrant jusqu’à cinq boutons configurables.
- Il existe toutefois de petites applications comme BetterTouchTool, gratuites, qui permettent d’ajouter de nouvelles fonctions à la Magic Mouse.
- Il s’agit selon moi d’une souris particulièrement séduisante : avec son esthétique raffinée, son ergonomie impeccable, sa précision et sa surface tactile agréable, la Magic Mouse se démarque sur le marché son originalité.
- Il est dommage que sa surface ne soit pas complètement tactile, permettant de simuler un mouvement simple effleurement comme sur un écran tactile.
- Quant au faible nombre de « boutons configurables », il y a de fortes chances qu’Apple propose bientôt une mise à jour téléchargeable pour remédier à cette limitation.
- Enfin, considérant le tarif proposé (69$, hors taxes),
cela pourrait quelque peu dissuader ceux qui hésitent à l’acheter ! Cependant, vous pouvez aller l’essayer dans les Apple Store pour vous familiariser avec elle avant de l’adopter, comme cela a été mon cas !